CFM - Madagasikara

Visite de courtoisie, Issa Sanogo, coordonnateur résidant des Nations-Unies à Madagascar chez le Président du CFM.

Visite de courtoisie, Issa Sanogo, coordonnateur résidant des Nations-Unies à Madagascar chez le Président du CFM.

 

Plus d’un tour d’horloge, le Président du CFM, Alphonse Maka s’est entretenu avec le Coordonnateur résidant des Nations-Unies à Madagascar, Issa Sanogo. Cette visite arrive à point nommé vu la situation politique actuelle à Madagascar.

Après cette visite, ce diplomate a accordé un bref entretien avec la presse présente. « Je vous dis que ça fait seulement trois mois que je suis ici, et le CFM fait partie des Institutions qui comptent pour nous. De par sa mission, c’est une Institution qui contribue à la vie politique, à la vie démocratique et civique du pays. Donc c’était nécessaire que je rende une visite de courtoisie au Président du CFM. Bien entendu, nous avons échangé sur la situation actuelle, vu le mandat et vu le rôle que je joue ici en tant que représentant du Secrétaire général des Nations-Unies qui a à cœur la question de la prévention, la question de la stabilité socio-politique, il était tout à fait normal que je rende visite au président du CFM, pour dire que ce qui nous intéresse ici dans le pays c’est la stabilité social et politique de Madagascar. Je le dis ailleurs et je le redirai ici également le développement durable a horreur de l’instabilité socio-politique. Donc notre rôle que ce soit la communauté internationale, que ce soit les politiciens, que ce soit la société civile, que ce soit la population, … on a tous intérêt à ce que la quiétude des Malgaches soit préservée, que la consolidation de la paix ou plutôt la stabilité soit préservée, pour qu’on puisse regarder de l’avant pour le développement qu’on recherche tous ».  Il a par la suite rappelé le rôle principal du CFM dans la vie du pays, « vous connaissez la principale attribution du CFM, c’est-à-dire tout ce qui concerne la consolidation de la paix. Et moi en tant que représentant des Nations-Unies qui a un agenda clair sur le développement durable, il est tout à fait normal que nous travaillions ensemble ».

Quant au Président du CFM, il a fait savoir que « c’est une occasion pour parler avec plus de détails à ce représentant du Sg des Nations-Unies de la principale attribution du CFM, c’est-à-dire la consolidation de la paix. On ne pourrait en aucun cas espérer le développement du pays sans la paix durable. Je rappelle également que la prévention des conflits fait partie des grandes lignes du Secrétariat général des Nations unies. Il vaut mieux prévenir la crise plutôt que de laisser le pays s’y enfoncer pour finalement prendre des mesures adéquates. Mieux vaut prévenir que guérir. Par ailleurs, c’est l’économie du pays qui paierai un lourd tribut après la crise politique ». Par la suite, il a réitéré l’appel au calme à l’endroit des politiciens, et a également fait appel à « la culture de tolérance, à la culture de dialogue, et non à la culture de haine comme la majorité des politiciens ont véhiculée actuellement. Personne n’a intérêt à ce que le pays replonge dans la situation de crise ». Par ailleurs, le CFM ne cesse de faire un appel au calme et fait appel pour que toutes les parties prenantes cessent les provocations. « Le tranchant aigue d’une lame fait une vive blessure, mais les mauvaises paroles causent une blessure plus difficile à cicatriser », a-t-il dit