CFM - Madagasikara

NOSY BE – ATELIER SUR LE « SOATOAVINA MALAGASY » ET LE TOURISME

les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)
les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)

les participants à l’atelier sur « le ‘Soatoavina malagasy’ et le Tourisme » ( Nosy-Be, le 12 août 2019)Du 11 au 13 août dernier, l’équipe du Conseil du Fampihavanana malagasy (CFM) a été en mission dans la partie septentrionale de l’Ile. Conduite par son Président, MAKA Alphonse, ainsi que les membres du bureau permanent de cet organe constitutionnel et quelques membres de son staff technique, l’équipe du CFM a visité Nosy Komba avant d’organiser un atelier (à Nosy Be), entrant dans le cadre de sa principale mission qu’est le « fampihavanana malagasy ».

11 août : l’équipe du CFM à Nosy Komba.

Témoins, de l’exploitation illicite perpétrée par des nouveaux occupants de cette ile, les membres du CFM se sont entretenus avec les autorités locales (des présidents du fokontany) et ont écouté le cri de détresse de ces derniers et de l’ensemble de la population locale, face à ce fléau. Nosy Komba, classé patrimoine culturel du pays, est connue pour abriter de nombreux lémuriens considérés comme sacrés par les habitants de l’île et protégés par le “fady” (interdit local). Ces lémuriens sacrés ne sont donc ni chassés ni embêtés de quelque manière que ce soit par ces habitants et se nourrissent principalement des fruits de l’Ile. Actuellement, Nosy Komba risque de perdre son authenticité à cause des exploitations illicites des nouveaux occupants de l’Ile, une véritable menace pour les autochtones qui vivent du tourisme. Le Président du CFM a promis d’apporter leurs doléances auprès des autorités compétentes et de trouver des solutions avec ces dernières.

 

12 août : atelier sous le thème « Le Soatoavina malagasy et Tourisme » à Nosy-Be.

Dans tous les secteurs le « fampihavanana » se présente comme un instrument de paix. C’est dans cette option que le CFM a organisé cet atelier visant l’alliance de la culture et du « Soatoavina malagasy » avec le tourisme pour le développement régional de cette partie de l’Ile. Le tourisme qui favorise la compréhension interculturelle et la paix. L’objectif est surtout de sauvegarder le « Soatoavina malagasy » dans la mission de rétablissement de la réconciliation nationale, et ceci dans le cadre du développement du tourisme.

L’atelier a vu la participation de plusieurs autorités locales, entre autres, le Préfet de la Région Diana, le Maire de la ville de Nosy-Be et ceux des autres Communes dans le Distrtict de Nosy Be, des sénateurs élus de cette localité, ainsi que d’autres autorités civiles et militaires, sans oublier la présence des responsables régionaux du Ministère du tourisme.

Outre les explications sur les principales missions du CFM faites par son président MAKA Alphonse, suivies de séance de questions-réponses, deux sous thèmes ont été au cœur du débat durant les travaux de commissions :

  • Premier sous thème : « Fizahantany manao ahoana no ilaina eto Nosy-Be »
  • Deuxième sous thème : « Fihavanana manao ahoana no ilaina eto Nosy-Be », afin de respecter les us et coutumes locaux et surtout de développer l’unité dans la diversité.

Avant la clôture de l’atelier, quelques résolutions ont été enregistrées et seront présentées aux différentes autorités compétentes du pays. Réclamer :

  • L’augmentation en nombre du personnel du ministère en charge du Tourisme affecté dans cette localité.
  • La décentralisation effective, jusqu’au niveau du fokontany.
  • La mise en place de la « police du tourisme », ceci afin de rendre effective l’application du texte régissant le secteur.
  • La mise en application de la culture de dialogue et la culture de tolérance, afin de faire du « fihavanana », un véritable instrument de paix.