CFM - Madagasikara

communiqué du 28-02-2019

COMMUNIQUE

Sous l’égide du Président du CFM, Maka Alphonse, une conférence sur le « Soatoavina malagasy » a été organisée par la Commission « Refondation de la Nation et de la République » au sein du CFM, hier à Faravohitra.

Plusieurs invités ont rehaussé de leur présence, l’événement hier, entre autres Omer Calambeu, Haut conseiller aux Droits de l’Homme des Nations Unies, les représentants du Sénat, le CNIDH, le HCDDED, les différentes associations traditionnelles comme celle des Ampanjaka de Madagascar. Les Professeurs Rafolo Andrianaivoarivony et Razanabahiny Victorine ont été les intervenants, avec comme modérateur le Professeur Eugène Mangalaza.
Le Père Serge Andrianjanva, Président du Commission Refondation de la Nation a expliqué devant la presse que « avant la tenue de cette conférence-débat, les membres au sein du CFM ont sillonné dans les Régions de l’Ile pour rassembler les éléments nécessaires sur le fampihavanana malagasy, notamment en ce qui concerne le « Soatoavina malagasy ». Cette conférence nous a permis de rassembler les idées nouvelles ou qui ont depuis longtemps couvé pour reconstruire le pays sur la base propre à nous malgache. Cette rencontre a lieu juste en ce moment où nous préparerons le 60e anniversaire de notre Indépendance ».
Par la suite, le Président du CFM, Alphonse Maka a déclaré que « l’objectif est surtout de réécriture l’histoire de notre pays, tout en faisant en sorte que la vérité éclate au grand jour. La vérité qui constitue une base solide de notre principale mission, c’est-à-dire le fampihavanana. Par ailleurs, personne n’est sans le savoir que le respect du fihavanana ainsi que le respect mutuel de tous les citoyens constitue une condition stricte et nécessaire à la stabilité politique du pays ».
Il également à souligner qu’« avant la tenue de cette conférence-débat. Le CFM avec la collaboration de la CENI a fait une descente dans différentes régions de l’Ile, la CENI dans sa mission d’opération électorale et de son côté le CFM dans la sensibilisation des citoyens dans le respect du fihavanana et de la démocratie. Notre devoir est surtout de conserver les acquis démocratiques que nous avons enregistrés durant la présidentielle et faire en sorte que la tenue des législatives sera encore mieux. Nous avons maintenu la charge de bonne conduite pour les candidats souhaitant s’y soumettre ».
Revenant au « soatoavina malagasy », Alphonse Maka a souligné qu’ « on ne peut pour le moment pas s’en détacher si réellement les Malgaches souhaitent une véritable stabilité tant politique que sociale ». Il a cité en exemple le problème de l’éducation et de l’insécurité dans le pays « Pourquoi ne pas faire la fusion entre le Dina, ancienne pratique mais efficace surtout dans le monde rural et l’application de la loi, forme plus moderne de la justice sociale pour mettre fin au problème de l’insécurité qui sévit sur toute l’Ile ».
Par ailleurs, le Numéro Un du CFM a fait savoir qu’à l’issue de cette conférence-débat cet organe va remettre à l’Exécutif ses propositions afin de passer à la réalisation de ses travaux pendant plusieurs mois, pour que ce ne soit pas une lettre morte.