CFM - Madagasikara

Audience du CFM auprès de la CENI

Vendredi 25.02.2022 à 10h, au siège de la CENI à Alarobia

Une délégation du CFM conduite par son président Alphonse MAKA et composée de ses vice-présidents JEAN et Zalifa Bente SALIM, de ses porte-paroles Valisoa RAZAFIMAHATRATRA et Virginie RAZAFINDRAVOLA, a été reçue en audience par le président de la CENI, Arsène DAMA.

L’objet de l’entretien a été la remise du référentiel du CFM, intitulé LE « SOATOAVINA MALAGASY » SOURCE D’APAISEMENT ELECTORAL  en vue de prévoir les crises autour des élections.

   Les crises qui se sont succédé à Madagascar sont généralement d’origine électorale, notamment du fait de la remise en cause de l’organisation électorale et des résultats de vote. Elles constituent une entrave au rouage de l’économie et provoquent la dégradation de la société malagasy en général et du Fihavanana, icône de l’identité malagasy en particulier.

                 Malgré les efforts entrepris après crises,  le retour à une situation normale semble difficile. Ainsi, le Conseil du Fampihavanana Malagasy opte-t-il pour une démarche participative en vue d’apporter des solutions pérennes aux crises électorales et pour la mise en place d’une élection apaisée, inclusive, transparente et crédible, tant attendue par le peuple souverain et gage du développement de la Nation.

             Telles sont les raisons qui poussent le Conseil du Fampihavanana Malagasy à élaborer ce référentiel issu des collectes d’idées, des descentes sur terrain effectuées par les Membres et des recommandations de la part des Forces Vives de la Nation. Le Conseil du Fampihavanana Malagasy apporte les présentes aspirations axées sur : la revalorisation de l’approche participative, la pratique du « Soatoavina malagasy »  dans le processus de l’organisation électorale et le respect de la valeur éthique morale dans la  gouvernance électorale.

A l’issue de l’entretien et devant la presse présente, le Président du CFM a fait savoir qu’ « une telle démarche a été entreprise afin d’endiguer les crises autour des élections à venir. Il ne faut pas attendre nos partenaires internationaux pour éviter le problème. Par ailleurs, l’organisation des élections libres et acceptées par tous n’est pas seulement l’affaire de la Ceni, mais plutôt de toutes les parties prenantes, entre autres le CFM, la société civile, la presse, les autorités étatiques. Et c’est dans cette optique que le CFM a remis entre les mains de la CENI ce référentiel. Ce n’est qu’un début, le CFM envisage par la suite de remettre d’autres copies entre les mains des différentes Institutions qui prennent part à l’organisation des élections, principalement le Président de la République, les parlementaires, le Premier ministre… ».

Le Président du CFM a précisé qu’« il vaut mieux prévenir que guérir, c’est pour cette raison que nous avons élaboré ce document, ensemble des propositions des différentes forces vives de la Nation dont les acteurs politiques, la société civile, les autorités traditionnelles et religieuses issus de toutes les Régions de l’Ile afin d’organiser des élections libres et acceptées par tous ».